Okunoshima : L’ile aux lapins
Bonjour à vous, chers voyageurs amateurs de boules de poils !
Aujourd’hui, je vous emmène vous promener dans un lieu un peu particulier, et débordant de mignonnerie ! Allons faire un tour sur Okunoshima, l’ile aux Lapins !
La visite sur l’ile ne se fait pas à l’improviste, il faut se préparer un petit peu. Il n’y a pas énormément de train (1 par heure) pour rejoindre le port de Tadanoumi, à partir duquel vous pourrez prendre un bateau pour rejoindre l’ile (Bateau qui passe également moins d’une fois par heure) Donc, préparez vous bien !
Depuis Onomichi, la ligne de train qui va jusqu’à Tadanoumi est très agréable et longe le bord de la mer intérieur du Japon. Les paysages sont clairement sublimes. Je profite de ce voyage pour faire connaissance avec un Américain (plutôt bavard) et sa petite amie japonaise (plutôt pas bavarde) qui vont également sur Okunoshima. En 20 minutes, j’ai l’impression de tout savoir de sa vie. Une rencontre agréable et rafraichissante.
Arrivé à Tadanoumi, je me dirige vers le port pour essayer de trouver un bateau pour Okunoshima. Bon, c’est plutôt facile à trouver, il suffit de suivre les hordes de touristes japonais qui se rendent également sur l’ile. Donc, je fais la queue pour acheter un billet pour le bateau. J’en profite pour acheter quelques granules pour nourrir les lapins, intelligemment placé dans la file d’attente.
Je n’ai pas réussi à trouver les horaires du prochain bateau, alors je me place dans la file d’attente. Et j’attends…. Finalement le bateau arrive au bout d’une demie heure et c’est parti pour 20 minutes de traversée avant de rejoindre l’ile.
J’accoste finalement en terre promise, et cherche du regard les mignonnes petites boules de poils. Malheureusement, il fait terriblement chaud en plein été, et les lapins semblent vouloir rester au frais dans leurs terriers. Tant pis, je pars en exploration. L’ile est plutôt vide, presque qu’aucun bâtiment, pas de restaurant, la végétation est tropicale et envahissante. Au bout de quelques minutes, je tombe finalement sur quelques lapins, dans un sous-bois, profitant de la nourriture des touristes. Certain visiteurs sont d’ailleurs particulièrement bien équipé : salade, choux, carottes. Ils ont tout ce qu’il faut pour nourrir nos petits compagnons.
Je tente de distribuer quelques granules à un lapin isolé, et je me rends compte qu’il n’est vraiment pas farouche. Il vient littéralement me manger dans la main. Néanmoins, il ne se laisse pas caresser la tête trop facilement. Il tente d’éviter mes caresses tout en continuant de manger.
Je reprends ma route, distribuant mes granules aux lapins croisant mon chemin. Je profite de cette ile paradisiaque, malgré sa chaleur étouffante. Je suis vraiment dans un cadre magnifique. Au centre de l’ile se trouve une petite montagne que je décide de gravir. Le début de l’ascension se fait à l’ombre des arbres de la forêt tropicale. La fin de l’ascension est plus difficile. Les arbres me protégeant de leurs ombres ont laissé leur place à des petits buissons m’exposant à un soleil de plomb. Les derniers mètres de l’ascension sont éprouvants. Je m’hydrate autant que possible. L’été au Japon est assommant, mais je tiens le coup.
La vue au sommet vaut la souffrance de l’ascension. Je domine littéralement toute l’ile. Je vois sur des kilomètres à la ronde. La mer intérieure du Japon est belle. J’immortalise ces instants dans ma mémoire et dans mon appareil photo.
La redescente se passe tranquillement, en slalomant entre la végétation luxuriante et les lapins attirés par l’appât de quelques granules. Je photographie ces quelques modèles poilus, rendus docile par la nourriture facile.
Je continue ma promenade en visitant les ruines d’une ancienne usine d’armes chimiques datant de la seconde guerre mondiale, avant que l’ile ne soit abandonnée à ses petits locataires. Tristes souvenir d’un passé pas vraiment glorieux.
Je finis ma promenade par une plage de sable fin et une sublime mer turquoise avant de regagner le port. Je cherche tant bien que mal dans les instructions en japonais quand sera le prochain bateau. Je reconnais quelques caractères… Je pense que j’ai trouvé mon bateau.
Je navigue tranquillement vers la terre ferme, et je vous abandonne ici, chers lecteurs.
A bientôt pour une prochaine expédition.